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Le Zone Système n/b par F. Joncour

Maitrise du contraste des films argentiques noir et blanc

Fiche technique du livre :

  • Auteur : Frédéric Joncour, préface de Claude Tauleigne (RéponsesPhoto)
  • Conseiller technique et correcteur : Claude Tauleigne
  • Broché: 156 pages
  • Éditeur : Éditions F. Joncour (21 janvier 2018)
  • Langue : Français
  • ISBN-13: 978-2900749012
  • Dimensions: 15,2 x 0,9 x 22,9 cm

En vente directement à l’atelier au 4 B rue Rabaton à Hyères, sur notre plateforme www.joncour-photo.com ou auprès de Amazon.fr.

Le zone système noir et blanc est une technique de maîtrise du contraste des films négatifs n&b inventée par Fred Archer et Ansel Adams, deux photographes américains professeurs à l’Art Center School de Los Angeles.

La rue Fénélon, derrière la collégiale Saint-Paul (2019 – Hyères, France)

Cette technique, développée au début des années 1940, reste encore de nos jours comme l’un si ce n’est le seul procédé précis et prévisible de maîtrise du contraste d’une photographie noir et blanc (sur film négatif). Dès la prise de vue, un effort de prévisualisation des différentes plages de tonalité de gris composant l’image doit être fait afin de repérer les éventuels problèmes de contraste (trop ou pas assez de contraste) en fonction du couple vitesse/diaphragme retenu pour prendre la photo.

Ce n’est qu’ensuite, rendu dans son laboratoire que le photographe ajuste la durée de développement de son film pour obtenir le contraste souhaité lors de la prévisualisation. Pour acquérir une telle précision, le photographe doit tout d’abord calculer la sensibilité réelle des films qu’il emploie par rapport au matériel de prise de vues qu’il utilise et ensuite seulement, calibrer la durée de développement de ces films. C’est à ce prix qu’il parvient à une bonne maîtrise des contrastes.

Dans un premier temps j’ai appris le zone système seul, grâce à l’excellent ouvrage de Pierre Éric Baida, Patrick Bertholdy et Michel Cegretin paru en 1985 dans Les Cahiers de la Photographie (cahier n°16). J’ai perfectionné ensuite mes savoirs avec Serge Gal en 1988/1989 au sein de son association Image Ouverte.

Plus tard, j’ai adapté cette technique à la couleur, au traitement des films inversibles E6 plus précisément, une approche indispensable dans le cadre de mon activité de photographie de peinture et ce, afin de délivrer des images de la plus grande précision possible (contraste et couleur) aux professionnels des arts plastiques (maisons d’édition, musées, artistes, etc.).