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Hyères en fleurs

Dans le cadre de la manifestation « Hyères en Fleurs » mise en place par la ville d’Hyères, F. Joncour organise dans son atelier de la rue Rabaton, du 1er juillet au 4 novembre 2023, une exposition/vente de ses œuvres photographiques.

À cette occasion, Frédéric Joncour vous propose un ensemble cohérent de plus d’une vingtaine d’œuvres photographiques « végétales » réalisées ces dernières années dans et en dehors de la ville1dans le département du Var toutefois d’Hyères. Toutes les photographies présentées ont été prises sur films négatifs au gélatino-bromure d’argent noir et blanc qu’il a lui-même développés, numérisés et post-produits. Puis il a ensuite imprimés les tirages photographiques sur des papiers nobles à base de coton (avec traitement de surface baryté). Toutes les photographies exposées sont joliment encadrées sous verre (cadres du 24x30cm au 95x95cm) par ses soins et dans les règles de l’art (pour une très longue conservation).

L’exposition continuera de s’enrichir de nouvelles œuvres d’ici le mois de novembre 2023.

Les visiteurs ont la possibilité de se faire, ou de faire plaisir, à partir de 105€ pour les plus petites œuvres photographiques encadrées.

L'olivier du Parc Saint-Bernard (Villa de Noailles). © F. Joncour - All rights reserved.
L’olivier du Parc Saint-Bernard (Villa de Noailles). © F. Joncour – All rights reserved.
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Le Parcours des Arts en Fête 2022

Fin de la crise sanitaire ! Enfin, la Fête du Parcours des Arts reprend des couleurs ! Elle se déroule cette année le weekend du 25 et 26 juin 2022. Vient se greffer pour la deuxième fois, une sorte de « off », le Marché des Créateurs dont le principe est simple, chaque atelier du Parcours invite le créateur de son choix à venir exposer ses œuvres devant son propre atelier. Cette année j’ai invité Claire Dubreucq, une artiste atypique de Tourtour.

Télécharger le programme : Le Parcours des Arts en Fête 2022

Le weekend du 25-26 c’est aussi la Design Parade

Organisée par la Villa de Noailles, la Design Parade propose une programmation exceptionnelle d’artistes internationaux autour du design et de l’architecture à Toulon et Hyères.

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La lumière promise

Photographies : © Frédéric Joncour – Tous droits réservés

« Lumière promise » Une série photographique qui questionne le besoin de spiritualité et d’introspection dans un contexte physique, psychologique et social douloureux, qui conduit à une absence de repère.

Présentation

Cette série prend sa source à l’automne 2018 et s’est terminée
fin février 2022. Elle tente de comprendre et d’illustrer ce besoin de spiritualité, d’isolement, de voyage intérieur que tout humain est amené à vivre tôt ou tard au cours de sa vie…
Chaque tableau de cette exposition exprime un sentiment, un état d’âme, une station relatant l’histoire de cet indispensable parcours. Ils témoignent aussi de l’impact psychologique de la tension grandissante dans nos sociétés : mouvements sociaux, guerres, maladies…

Tout au long de cette série d’une trentaine oeuvres, des portes de sortie sont proposées aux spectateurs. Elles les conduisent — selon les sentiments de chacun — vers cette autre lumière, La Lumière Promise.

Malgré la tonalité très sombre des images, cette série transmet un message d’espoir, de résilience, à toutes celles et ceux qui vivent des moments douloureux.

« Quelles que soient vos difficultés, vos peines, vos souffrances, ne lâchez pas, ne sombrez pas, d’autres lumières existent et valent la peine d’être découvertes. »

Prises de vues de novembre 2018 à février 2022 réalisées sur films négatif noir et blanc moyen-format (6×6) Mamiya C330F + 55mm, 80mm et 135mm.

The promised light (project)

Photographs : © Frédéric Joncour – All rights reserved

« Promised Light » is a photographic series questioning the desire for resilience (or not) of our contemporaries in a context of wars, pandemics, social unrest…

Presentation

This series starts in autumn 2018 and ends in winter 2022. It was entirely produced in the forest of Sainte-Baume (Var). It tries to understand this need for spirituality, isolation, inner journey that every human is brought to live sooner or later during his life… Spirituality is not necessarily religious, it can be simply « philosophical » (i.e. is my case). During these 3 years, I probed the darkest depths of my soul, where the light that we have always known is extinguished, in search of another light, the one that would guide me towards another life. Each photograph in this exhibition expresses a feeling, a state of mind, a station telling the story of this essential journey. They also bear witness to the psychological impact on people, to the ever-increasing tension in our societies (social movements, wars, diseases, etc.). Throughout this series (about thirty photographs), exit doors are proposed, they may lead — according to the beliefs of each — towards this other light.

Despite the very dark tone of the images, I wish through this series to convey a message of hope, of resilience, to all those who are going through painful times. Whatever their sufferings, their difficulties, their sorrows: « Don’t let go, don’t sink, other lights exist and are worth discovering ».

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Le 36e Festival de Mode de Hyères…

Du 15 au 17 octobre 2021 se tient à La Villa Noailles, le 36e Festival de Mode, de Photographie et d’Accessoires. Vous aurez à cette occasion la chance de découvrir dans les diverses salles de la Villa Noailles, un programme d’exposition et de défilés concoctés par Jean-Pierre Blanc (directeur) et son équipe. Les décorations murales et fleuries d’Alexandre Benjamin Navet, les chaussures de Christian Louboutin installées dans un décor de rêves et bien d’autres artistes comme la photographe Dominique Isserman… Toutes les infos sur le site officiel de la Villa Noailles.

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Le Parcours des Arts est en fête !

Ce weekend des 12 et 13 juin 2021, le Parcours des Arts à Hyères sort un peu plus la tête du confinement et vous propose sa fête annuelle 🙂

Pendant deux jours (samedi et dimanche), vous aurez la possibilité de rencontrer tous les artisans d’art du Parcours des Arts (pour celles et ceux qui ont pu reprendre leur activité, c.-à-d., presque tous…).

Dans mon atelier, je vous attends pour discuter à bâtons rompus de photographie, de toute la photographie sans « chapelle » aucune, pour répondre aussi à vos questions concernant vos envies : portraits, évènements familiaux, etc. La chambre 4×5 inch Sinar Norma acquise récemment sera exposée sur son trépied, vous pourrez la voir de très près…

Deux nouvelles expositions de photos (en cours de montage) vous seront aussi présentées : natures mortes signées et numérotées (dans de très beaux cadres de 90x90cm – photo ci-dessous), paysages hyérois (cadres 40x50cm et tirages seuls – photo d’entête)…

Téléchargez le programme PDF en cliquant sur l’affiche ci-dessous… Et à très bientôt 🙂

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Aubin vous présente Sinar Norma :)

Elle est arrivée à l’atelier sur la pointe des pieds, la veille du troisième confinement… Sinar Norma est une chambre photographique conçue en 1947 par Carl Koch et commercialisée de 1948 à 1970 ! Cette acquisition s’inscrit dans un projet photo mûrît de longue date…

Une chambre photo ? Mais pourquoi faire ?

Au moins 4 activités sont ciblées avec cette Sinar. Elles concernent toutes la photographie noir et blanc sur films négatifs au gélatino-bromure d’argent :

Le format de négatif produit avec la Norma (6x7cm à 10,2×12,7cm) donne aux images un rendu unique ainsi qu’un caractère très typé grâce notamment à la possibilité de gérer finement les plans de netteté (d’où l’intérêt des bascules), la profondeur de champ ou encore la perspective.

Découvrez notre offre de stages autour du grand-format :

Découvrez notre offre de service autour du grand-format :

À propos de la Sinar Norma : cet appareil est né de la volonté du photographe Carl Koch qui, dès la fin des années 1940, souhaite utiliser une chambre photo à sa mesure… Il introduit dans la Norma deux concepts révolutionnaires pour l’époque et qui constituent encore un must à ce jour :

  • la normalisation (d’où son nom « Norma ») qui consiste entre autre à rendre chaque élément de l’appareil aussi interchangeable que possible entre les corps avant (optique) et arrière (visée) et entre les différents modèles de la marque (jusqu’à ce jour encore pour de nombreuses pièces…) ;
  • et enfin le concept « monorail« , ce gros tube chromé que vous apercevez à sa base et qui autorise un mouvement des corps (bascule et décentrement) dans des proportions rarement ou jamais vu à l’époque.

Les chambres photographiques sont-elles toujours fabriquées de nos jours ? Oui, les Sinar bien entendu, mais on peut prendre aussi le très bel exemple de l’artisan italien Samuele Piccoli qui fabrique pièce par pièce dans son atelier de Toscane, des chambres photo de toute beauté : les Stenopeika. Ses créations sont construites à l’aide de matériaux nobles comme le bois d’olivier, le carbone, l’aluminium, etc. Nous vous invitons à découvrir ses magnifiques chambres sur son site internet ou à le suivre sur les réseaux sociaux.

Remerciements

Merci à Philippe Besacier, un photographe toulonnais à la réputation largement établie, d’avoir eu la gentillesse de nous céder ce véritable petit bijou (et ce pan d’histoire de la technologie photo grand format). Merci aussi à David Danhier, big boss de la société 3D&G (impression 3D) pour l’impression et la fourniture de planchettes porte-objectif qui nous a permis de démarrer les prises de vues en attendant les pièces d’origines (très difficiles à dénicher en bon état…).

3D&G Impression 3D
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Hélène D. joaillerie à Hyères

Hélène crée ses collections de joaillerie à Hyères dans son atelier de l’Avenue des Îles d’or depuis 2001. Son savoir-faire et son expertise en matière de création, de restauration, de réparation sont largement reconnus.

Hélène crée aussi à la demande, des bijoux absolument uniques du dessin jusqu’à la réalisation complète de l’œuvre. Son travail est remarquable et relève pour les non-initiés que nous sommes, de la magie !

Hélène Doustaly créatrice de bijoux à Hyères, a eu la gentillesse de nous confier la conception de ses nouveaux visuels photographiques pour sa communication. Cette commande s’est étalée sur plusieurs mois, du printemps 2020 à l’hiver 2021.

La photographie de bijoux selon Hélène D.

Hélène : Le travail du photographe est pour moi de savoir mettre mes créations en valeur, de les rendre attractives, mais il faut que l’on ressente derrière tout cela une personnalité, un regard, une esthétique différente et personnelle. Je suis de nombreux photographes dans les expos, sur les réseaux sociaux, etc. J’ai eu un coup de foudre en voyant une expo de Sarah Moon, « j’ai compris qu’il y a d’abord le regard et la prise de photo, mais qu’ensuite le travail du photographe est très important« . Je vois le plus d’expos photo possible…
Cette dernière commande photographique a été confiée à Frédéric Joncour. J’apprécie beaucoup sa sensibilité, sa technicité, son sens de l’écoute et du partage qui permettent de donner vie aux photographies tant désirées. Les images produites ont pour but de donner un sens visuel à mes créations. J’aime que le visiteur de passage sur mon site internet ou sur mes réseaux sociaux se dise « c’est chouette, c’est différent de ce que je vois ailleurs , c’est artistique, les bijoux sont beaux, les photos sont belles« , etc., qu’il ressente tout cela au premier regard ! C’est donner un sens visuel à mon travail. Les photographies sont également utilisées pour les relations presse, notamment pour des publications magazines.

Hélène D. 8 avenue des Îles d’Or, 83400 Hyères.
Le site internet : Hélène D. Joaillerie de fabrication artisanale.

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Nuits blanches 2020 à Hyères…

Ça redémarre le 16 juillet et c’est tant mieux 🙂

Le COVID-19 aura tout mis à l’envers ! Les Nuits blanches 2020 qui avaient été déprogrammées dans un premier temps sont donc relancées à partir de ce jeudi 16 juillet, YESSSS !!!

Les Nuits blanches c’est quoi ?

Le principe est simple. Tous les jeudis soir de l’été, de 18h à 22h, les commerçants et les artistes du Parcours des Arts (centre ancien et médiéval d’Hyères) vous reçoivent dans une ambiance festive et joyeuse. Vous pouvez ainsi découvrir tout plein de choses : du patrimoine (les monuments de la ville participent), des rues anciennes, des artisans d’art, profiter d’un bon repas à la fraîche et d’animations de rue…

Je vous reçois au moins jusqu’à 22h

Et quand il y a vraiment du monde, mon atelier peut rester ouvert même après minuit. Vous avez ainsi tout loisir de venir me rencontrer et découvrir l’atelier, vous renseigner sur les activités de l’école photo, découvrir les offres de portrait photo, acheter un tirage original n/b pour la décoration de votre intérieur, ou encore discuter à bâton rompu de photographie…

@ bientôt et je vous l’assure, flâner dans le vieux Hyères à la nuit tombée est vraiment un moment très agréable à partager sans modération en famille ou entre amis…

Téléchargez le dépliant des Artisans du Parcours des Arts

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« Moment d’intimité » à la Tour des Templiers

Dans le cadre (revisité) de l’exposition consacrée aux Artisans du Parcours des Arts et de leurs partenaires, j’expose la photographie ci-dessus intitulée « Un moment d’intimité… » à la Tour des Templiers à Hyères (Place Massillon) du 02 juin au 13 septembre 2020.

Une exposition sur le thème : « Chez vous, émoi »

J’ai donc choisi de prendre le thème au pied de la lettre et de proposer cette image créée dans les années 1990. Cette photographie a été réalisée à l’époque dans ma chambre. La jeune fille, une danseuse professionnelle, était d’une grande beauté et il était vraiment difficile pour le timide jeune homme que j’étais, de ne pas en pincer au moins un peu pour elle 🙂 🙂 🙂

La photographie a été prise sur film au gélatino-bromure d’argent, peut-être avec un Nikon F3 HP (le numérique a ce moment-là était balbutiant et le matériel hors de prix). La pellicule était une Kodak T-Max 400/135 développée certainement dans de l’Ilford ID-11. Je me suis trompé sur la date notée sur le tirage, ce n’est pas 1999, mais plutôt 1993 ou avant, j’avais donc 28 ans ou moins à l’époque lorsque j’ai fait cette photographie noir et blanc. J’ai ressorti ce négatif de mes archives récemment pour cette exposition, afin de le numériser et de le retravailler sur PC. Le tirage (excellent) jet d’encre pigmentaire sur papier à base de coton est le travail du laboratoire photo Carnoulais www.tirage-art.com.

« Chez vous, émoi », exposition (reportée) du 02 juin au 13 septembre 2020 des Artisans du Parcours des Arts et de leurs partenaires. Tour des Templiers, Place Massillon à Hyères, de 10h à 13h et de 14h à 17h du mardi au samedi, sauf jours fériés. L’accès est limité à 20 visiteurs en simultané (COVID-19).
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Choisir un photographe… Pas facile !

Votre projet nécessite une création photographique et vous hésitez à faire appel à un professionnel, vous en avez tellement entendu sur la question… « Appuyer sur un bouton, ce n’est quand même pas si sorcier ! ».

Bien définir ses besoins et ses attentes.

Les disciplines dans lesquelles les photographes sont appelés à intervenir sont particulièrement vastes… Et comme personne ne peut être excellent dans tous les domaines, la photographie aussi est affaire de spécialistes. Si vous avez un besoin particulier (il l’est forcément) : de la photographie aérienne ou sous-marine, du reportage de mariage, du pack-shot, de la photographie de peinture (repro), du portrait, etc., et que vous attendez un résultat précis, alors oui, envisagez sérieusement de collaborer avec un spécialiste, un photographe qui possède l’expérience et le style qui conviendront à votre projet.

Si votre priorité est de trouver un photographe « low cost », c’est que vous n’envisagez pas une collaboration récurrente ou sur le long terme avec ce professionnel. La seule qualité qui vaille à vos yeux, c’est son prix ! Si tel est votre attente (et nous ne vous jugeons pas), nous vous indiquerons plus loin quelque astuce pour parvenir efficacement à vos fins.

Aubin, mon fils adoré (Rennes). Quand l’émotion est là, le photographe doit être prêt, quelles que soient les conditions de lumières, sinon c’est perdu à jamais ! Photographie réalisée sur film au gélatino-bromure d’argent moyen-format (6×6). Mamiya C330F + 135mm f/4.5.

Chercher un photographe (via le web)

Votre objectif devrait être dans un premier temps de trouver un/des photographe(s) qui propose(nt) une « écriture » ou un style qui vous plaît et un savoir-faire qui conviennent à votre projet.

Chercher un photographe spécialiste sur internet n’est pas compliqué, il suffit de 3 mots clés à entrer dans un moteur de recherche : « photographe » + « nom de la spécialité recherchée » + « nom de votre ville ou de votre département ou de votre région ». Choisissez le nom d’une grande ville située à proximité du lieu où doit se dérouler votre projet/événement. Plus la spécialité recherchée est rare1 Pour un photographe de mariage vous n’aurez pas à chercher bien loin (votre ville), car l’offre est plus que saturé. plus vous devrez élargir votre zone géographique de recherche (département voire région) pour trouver la perle rare et vous donner un peu de choix aussi…

Fiez-vous à votre instinct et au besoin, si vous en ressentez la nécessité, prenez un avis éclairé auprès de personnes impliquées dans les arts plastiques (pas forcément photographe d’ailleurs).

Que regarder en premier ? Les photos bien entendu (nous y reviendrons plus bas) mais aussi l’aspect général du site web, car il en dit long sur la motivation du professionnel à bien faire son travail jusqu’au bout2Si la qualité des livrables est votre motivation première..

Une fois que vous avez trouvé 3 à 4 références de photographes qui ont un style qui vous séduit, nous vous conseillons de rencontrer en personne chacun des prestataires visés, car dans ce métier la relation client est capitale.

Le ou les rendez-vous ne se déroule(nt) pas obligatoirement dans un local dédié, un atelier studio en ville par exemple, car peu de nos confrères en disposent3Disposer d’un vrai studio photo en ville n’est plus accessible au commun des photographes. Pour notre part, nous avons la chance de bénéficier d’un programme de redynamisation du centre-ville d’Hyères financé par l’Europe qui nous a permis d’accéder à ce « luxe ». Sans cela, ce rêve nous aurait été difficile d’accès…, ils travaillent pour la majorité d’entre eux depuis leur domicile. Profitez de ce premier rendez-vous pour saisir la personnalité et les motivations de votre interlocuteur.

Faut-il privilégier un photographe qui exerce son activité à plein temps ? Sans trop nous avancer, nous pouvons affirmer que de nos jours la majorité écrasante des photographes déclarés exercent leur activité photographique comme complément de revenus d’une activité de salariée (qui les occupe tout le reste de la semaine). Si votre projet est la création d’une et une seule photographie de qualité pourquoi pas. Si le livrable attendu doit contenir plusieurs dizaines de photographies de très bonne qualité, quoiqu’ils vous affirment, ces photographes « intermittents » n’auront pas le temps matériel de traiter vos images comme il se doit, ni le temps d’ailleurs de se former régulièrement pour garder un niveau de prestation élevé.

Agriculteur, Pierrefeu-du-Var. Photographie réalisée sur film au gélatino-bromure d’argent moyen-format (6×6). Hasselblad 500 CM + Carl Zeiss Sonnar 150mm f/4.

Cerner la personnalité du photographe, c’est important aussi !

Dès qu’il y a obligation de résultat, et c’est le cas de la photographie professionnelle comme de tout autre secteur professionnel, la pratique de la photographie se corse vraiment, et dans des proportions difficiles à imaginer pour le néophyte ! En théorie cela devrait imposer une certaine humilité de la part du photographe devant votre demande… Un photographe qui tente de forcer une commande en employant le verbe haut doit vous alerter sur ses réelles compétences ! Les fortes personnalités ne manquent pas dans la profession4Pour beaucoup, c’est une question de survie et… d’orgueil mal placé, et vanter son travail de manière péremptoire sans avoir une réputation bien établie (c.-à-d. qui dépasse largement votre cercle de relations) est rarement bon signe… Ne vous laissez pas impressionner, comme toujours, les « forts en gueule » font toujours in fine, de mauvais professionnels.

Les points qui doivent vous interpeller s’ils sont mis en avant, car ils ne valorisent pas les qualités intrinsèques du photographe :

  • « Regardez comment mes photos sont très belles » ! Un photographe n’a pas à vous dire, sur un ton catégorique ou non, que ses photos sont belles ! C’est un privilège qui vous revient et c’est à vous et à vous seul, sans qu’il vous y invite, de dire (ou de ne rien dire) si ses photographies vous plaisent ou non.
  • « J’ai un super appareil ou un super matos qui fait de très belles photos » ! Peu ou prou, nous sommes tous équipés de la même façon… La différence ne se fait donc pas par le « super matos » mais bien par le savoir-faire, le style, la motivation du photographe…
  • « Je suis super passionné ou super sympa (ou les deux)… » Tiens donc, les autres photographes seraient des peaux d’vaches un brin « je m’en foutiste » ? Pas sûr que ce soit bon pour leur business…
Boudiou, qu’il a grandi ce petit……. Canon Eos 1N + 40mm f/2.8. Réalisée sur film au gélatino-bromure d’argent (Ilford Delta 400 poussée à 800 iso).

Le diable se cache dans les détails ! Où comment se faire une idée assez précise des savoir-faire en jeu ?

La lumière, le juge de paix ! Devant une situation à problème (assez courante au demeurant), que peut poser par exemple la lumière directe du soleil éclairant un couple de mariés à la sortie de leur cérémonie5Mairie + église = beaucoup de stress et un maquillage qui aura eu le plus grand mal à y résister, conséquence : la peau des visages brille…, il existe 3 types de photographes :

  1. Celui qui a conscience du problème et qui a des solutions à proposer ;
  2. Celui qui a conscience du problème et qui n’a pas d’autre solution à vous proposer que de le contourner quand c’est possible ;
  3. Celui qui n’a pas conscience du problème, mais qui a un super « matos » qui fait de super belles photos (et en plus il est hyper sympa) !

Passons le point 3 qui concerne la très grande majorité de l’immense famille des photographes low-cost…

Quel est ce problème ? La gestion des très hautes lumières (écrêtage).

La gestion de ce type de problème (hautes lumières surexposées que l’on appelle aussi : hautes lumières écrêtées6Dans le même registre, on peut écrêter les basses lumières aussi, les ombres si vous préférez.) impose des connaissances pointues tant à la prise de vues qu’en postproduction. La première d’entre elles est la capacité du photographe à repérer le problème le plus en amont possible afin de prendre la meilleure décision au bon moment. Il doit ensuite impérativement réaliser sa prise de vues dans un format de fichier professionnel (les fameux fichiers RAW) qui lui permettra par la suite d’affiner le résultat en postproduction (la retouche photo ou le développement du négatif numérique si vous préférez). Ne vous leurrez pas, cette façon de travailler est forcément chronophage et donc assez coûteuse, mais c’est la seule qui soit réellement professionnelle7Ce workflow est rarement le fait de photographes exerçant leur activité en complément d’une autre activité salariée à temps plein le reste de la semaine (pour ce qui concerne cet exemple). Nous pouvons vous l’assurer.

Le mariage de Laurence, fin juin à 15h à Hyères par une chaleur étouffante. Photographie réalisée sur film au gélatino-bromure d’argent moyen-format (6×6). Mamiya C220 + 80mm f/2.8.

Notez que ce problème d’écrêtage ne se pose pas en photographie argentique (négatif), car l’alliance du négatif et du scanner est redoutable d’efficacité dans la gestion des très hautes lumières (pour qui maîtrise ce flux de production bien entendu).

Comment ce problème se caractérise-t-il sur l’image ? Restons dans l’exemple de la photographie de mariage. Les mariages se déroulent en général aux beaux jours. Ici en Provence les beaux jours sont synonymes de « soleil de plomb et de chaleur écrasante ! ». Ajoutez à la chaleur, le stress bien compréhensible de la situation et immanquablement les visages des mariés se recouvrent à minima d’une fine couche de transpiration (même bien maquillés). Cette couche de transpiration ne manquera pas, régulièrement, et en fonction des conditions d’éclairement, de donner des points et des aplats brillants d’un blanc pur tout à fait disgracieux sur le front en particulier, mais pas seulement (le nez est aussi un très bon « candidat »). Ces taches blanchâtres se caractérisent le plus souvent par un contour net avec la partie du visage qui ne brille pas. C’est donc franchement visible. Il s’agit bien là de ce qu’on appelle un phénomène de lumières écrêtées, c.-à-d. de lumières sans relief ou « matière » et sans coloration parce que le photographe dépasse tout simplement à cet endroit précis du visage, les limites de surexposition supportées par son capteur numérique.
Dans une certaine mesure, ce problème peut être récupéré en postproduction à la condition expresse que le photographe enregistre ses images au format professionnel .RAW (expliqué plus haut) et que la surexposition reste toutefois modérée à cet endroit (si la prise de vues est faite au format jpeg, l’affaire est fichue car il n’existe plus aucun espoir de « rattrapage » en postproduction)… Notez qu’une conversion « hasardeuse » en noir et blanc d’un portrait comportant des hautes lumières écrêtées ne fait qu’aggraver le problème…

Il est possible de limiter l’apparition de hautes lumières écrêtées en sous-exposant légèrement la photo lors à la prise de vues, à la condition là aussi, qu’une postproduction musclée soit effectuée après photo par photo, sinon les visages clairs deviennent mats, les visages mats deviennent sombres, les peaux noires… et la robe de la mariée si elle est blanche, perd son tout éclat…

En quoi la maîtrise de la gestion des hautes lumières vous éclaire-t-elle dans votre recherche d’un photographe ?

Les photographes sont des communicants, ils savent camoufler leurs faiblesses pour mieux mettre en valeur leurs points forts et c’est bien naturel. Sauf qu’à un moment donné quand on cherche à vous faire prendre des vessies pour des lanternes, cela porte forcément préjudice à l’ensemble de la profession !

Restons sur la photographie de mariage et tirons-en un constat dans vos recherches d’un photographe professionnel spécialisé :

  • un photographe qui présente dans son book de nombreuses photos avec des zones écrêtées sur les visages éclairés par une lumière directe (ou non…) est certainement quelqu’un de très sympa et aussi équipé d’un matériel qui fait de très bonnes photos (c’est de l’ironie). En fait vous avez affaire à un photographe qui pratique son « art » en tant que professionnel occasionnellement aux beaux jours le samedi après-midi. Il n’a pas conscience du problème que posent les très hautes lumières. Et comme il « shoote » en .JPEG pour gagner du temps sur la post production parce qu’il n’a pas le temps de retravailler ses images en semaine, le résultat est un vrai jeu de massacre (à fuir si la qualité du livrable compte pour vous) ;
  • Un photographe qui présente dans son book (papier ou internet) des images presque toujours faites sans la lumière directe du soleil et seulement un très petit nombre de portraits réalisés sous la lumière directe du soleil doit vous alerter. Il a manifestement conscience du problème posé par les hautes lumières, mais il n’a pas à ce jour trouvé la solution pour le régler. Cela dit, vous avez déjà à faire à un professionnel averti. Important : Demandez à voir un reportage complet, réalisé dans les conditions lumineuses qui devraient être les vôtres lors de votre futur événement et observez bien si sa manière de gérer les hautes lumières vous convient ;
  • Vous avez compris que celui qui présente des photographies réalisées sous la lumière directe du soleil, en quantité, avec des hautes lumières très claires et nuancées, maîtrise son sujet.

Pourquoi ce papier au ton volontiers acidulé ?

Nous vous avouons, que nous sommes fatigués par tout ce qu’il se passe et tout ce qu’il se dit autour de la photographie professionnelle particulièrement quand cela sort de la bouche de « confrères » qui feraient mieux de se former et de se remettre en question plutôt que de parader (avec leur « extraordinaire » appareil photo autour du coup). Comme la grande majorité de nos confrères, même si nous ne le clamons pas à toutes les lignes, nous aimons profondément et sincèrement notre métier (que nous exerçons à temps plein depuis 1991).

Photo en attaque de l’article : Gente Dame « anonyme » costumée lors de fêtes médiévales à Pierrefeu-du-Var. Photographie réalisée sur film au gélatino-bromure d’argent moyen-format (6×6). Hasselblad 500 CM + Carl Zeiss Sonnar 150mm f/4.

Pour du low cost pensez plateformes web de mutualisation façon « bougez pas on va vous tirer les prix vers le bas ! » :

Comment trouver rapidement et facilement un photographe « low cost » ?
Rien de tel qu’une plateforme internet dédiée (nous ne citerons pas de nom pour ne pas leur faire de la pub en plus) ! Ces plateformes spécialisées autour de la photographie pour certaines et sur les métiers de la communication pour d’autres sont là avant tout, et c’est légitime, pour générer des revenus, pas pour aider telle ou telle profession (comme elles le revendiquent toutes, la main sur le cœur). Les revenus générés le sont tous le plus souvent, sur le même modèle économique : vendre coûte que coûte à l’internaute de passage, une prestation, peut importe laquelle ni avec quel professionnel, car elles se rémunèrent en partie sur commissions. Certaines plateformes fortement spécialisées (mariage au hasard), ne se gênent pas pour demander une participation très élevée aux professionnels inscrits. nous pouvons vous assurer qu’en tant que photographe, vous avez sacrément intérêt à vendre un maximum de reportages pour rentrer dans vos frais (premier coup de pression…).
Vous souhaitez obtenir des prix les plus bas possible ? Vous allez voir, c’est enfantin ! Sélectionnez sur l’une de ces plateformes un photographe qui propose un travail qui vous convienne dans une gamme de prix de 800 € pour un mariage, puis utilisez le formulaire pour lui demander un devis ! C’est tout ! La plateforme va s’occuper de faire baisser les prix en envoyant aussi votre demande à un ensemble de photographes (moins chers que celui que vous aurez retenu). C’est parfaitement « dégueulasse » pour le prestataire qui paie pour être présent sur la-dite plateforme, mais c’est comme ça qu’elles font baisser les prix. Avec les réponses en main, vous n’aurez plus qu’à en rajouter une louche en mettant les photographes sous pression par une mise en concurrence avec des enchères inversées… Sachez qu’ils sont beaucoup trop nombreux sur ces plateformes (ils le savent aussi) et qu’ils ont une participation élevée à récupérer, alors ils doivent vendre coûte que coûte… Vous allez être étonnés des gains obtenus, nous vous l’assurons ! Soyez convaincus qu’à la sortie vous allez avoir un photographe certes « pas cher » c’est sûr, mais pas motivé du tout aussi et c’est humain… Vous délivrera-t-il en échange une prestation simplement correcte ?

Un conseil : si vous n’avez vraiment pas d’autre choix que de faire des économies sur votre photographe de mariage, demandez à un(e) ami(e) de réaliser votre reportage s’il(elle) est convenablement équipé(e). Vous obtiendrez un livrable pas professionnel à la sortie, c’est sûr, mais au moins vous n’aurez rien payé et en plus vous aurez la garantie que votre reportage aura été fait avec attention. Ce sera toujours mieux que de payer quelqu’un de très sympa certes, mais qui au final n’aura rien à faire de votre commande.